LV. CAUSERIE
Vous être un beau ciel
d’automne, claire et rose !
Mais la tristesse en moi monte
comme la mer,
Et laisse, en refluant, sur ma
lèvre morose
Le souvenir cuisant de son
limon amer.
Ta main se glisse en vain sur
mon sein qui se pâme ;
Ce qu’elle cherche,
amie, est un lieu saccagé
Par la griffe et la
dent féroce de la femme.
Ne cherchez pas
mon cœur ; les bêtes l’ont mangé.
Mon cœur est un palais flétri
par la cohue ;
On s’y soûle, on s’y prend aux
cheveux !
Un parfum nage autour de votre
gorge nu…
Ô Beauté, dur fléau des âmes,
tu le veux ?
Avec tes yeux de feu, brillants
comme des fêtes,
Calcine ces lambeau qu’ont
épargnés les bêtes !
LV. CHAT
You are a beautiful autumnal sky, rose coloured
dawn!
But the sadness in me rises like a sea,
And leaves, with the tide, upon my morose lips
The burning sensation of bitter silt.
Your hand
flits in vain upon my breast which swoons;
What she searches for, my friend, is a place sacked
By the claws and teeth of a ferocious woman.
Don’t even look for my heart; the beasts have eaten
it.
My heart is like a palace withered by the crowd;
They get drunk, curse, and pull out your hair!
( While a perfume floats about your bare neck...)
O beauty, hard scourge of souls, would you want it!
With your eyes on fire, brilliant like feasts,
Desiccate the lambs which have saved the other poor beasts!
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