L’impossible
Pour Sandra Sineux
Pas seulement pour raconter des histoires,
Des voyages, des amours, des éprouves,
Des rêves et des fantasmes,
Mais pour essayer d’affronter la réalité
Et pour la prendre
Comme un objet,
Et en retour,
D’etre prise par elle,
Comme en s’appuyant
Contre un mirror qui reflète
Un autre millier de mondes possible.
Le besoin ne connait pas des limites.
Quand rien n’est define on doit, au moins,
S’occuper de sa santé.
Alors, envoyer moi les medicaments docteur
Car je vois rouges
Et mes oreilles bourdonnent
Après avoir lu le dianostic de l’éternel
incurable.
Parly
2, Le Chesnay, 1993.
The
Impossible
For Sandra Sineux
Not only to tell the stories of
The journeys, the loves and the many
difficulties,
The dreams and the fantasies,
But to try and confront reality
And to hold it like an object
And, in turn, to be held by it.
Like leaning against a mirror
Which reflects back another
Hundred possible worlds.
Need knows no limits.
And when nothing is certain
One must at least look after one’s health!
So, show me the medicine Doctor
For I see red and my eardrums are ringing
After just having read the diagnosis
Of the eternally incurable.
Parly
2, Le Chesnay, 1993.
Liam
Bethléhmen, étoile de promesse
Dans l’oeil de l’enfant,
Sa tendresse, sa main, son sourire d’amant
Qui me regarde de l’autre côte du desert
De tous ces kilometres infortunes qui nous
séparent.
L’idéal
Pour Caroline Minot
La femme est comme la vie;
Sa beauté est aussi terrifiante,
Sa force est son intelligence
Comme une corps de volupté.
Il faut la prendre comme la vie;
Cest le sang qui le dicte-
Toujours avec hônneteté,
Car sans elle vous n’être rien.
Ensemble, ca c’est ideal;
Quand lui se retrouve en elle,
Et elle sur lui, deux êtres epuisé,
Contents de mourir.
Cork, 1996
The
Ideal
For
Caroline Minot
A woman is like life;
Her beauty can be as terrifying.
Her force is her intelligence
Like a voluptuous body.
Her beauty can be as terrifying.
Her force is her intelligence
Like a voluptuous body.
So,
you must take her like life;
It is the blood which decides,
Always with honesty.
For without her, you are nothing!
It is the blood which decides,
Always with honesty.
For without her, you are nothing!
Together
then, that is the ideal;
When he finds himself in her,
Or she on him, two appeased bodies,
Happy to die.
When he finds himself in her,
Or she on him, two appeased bodies,
Happy to die.
Cork,
2016.
Blue
Entrent les amants; l’homme et la femme
Et tout ce qui les séparent.
Entre l’enfant avec sa dualité,
Né dans le tourment de l’amour.
Place
du Louvre
Pour
Emmeline Launay
L’odeur du jasmine transporté par le vent.
Les bruits sans cesse des voitures
Qui nous passons comme des vagues,
Les mots animés de mes voisines
Qui discutent de tout et de rien.
Le journal ouvert devant moi
Sur la table comme une femme.
Le carte postale que je viens d’envoyer.
Que des clichés en fait,
Aussi banal qu’un Perrier tranche
Sur la terrace d’un café.
Mais, dans le ciel le soleil est suspendu
Au dessous les toites du Louvre,
Et ca brûle comme une amante.
Et en dessous de nous encore
Le Metro fait tremble la terre
Comme un minotaure qui se réveille.
Paris
2000
Place
du Louvre
For Emmeline Launay
The scent of jasmine blown upon the wind.
The constant wash of cars passing us in
waves.
The animated words of my neighbours who
discuss
Everything and nothing.
The newspaper opened before me on the table
like a woman.
The postcard which I must send.
Only clichés, in fact.
As banal as a Perrier placed upon a café table.
But in the sky the sun is suspended
High above the roof of the Louvre
And it burns there like a lover.
While below us again
The Metro passes shaking the street,
Awakening the Minotaur.
Paris 2000
Alessia
Je me souviens toujours de tes yeux avec leur
feu d’amande
On pris m’on esprit dans leur regard féroce
pour la premier fois.
Pour toi, á l’époque dont
je parle, j’étais un inconnu. Alors, j’ai bien mérité, je
le sais, cet premier enlacement qui m’avait presque écrasé.
Tu peux imaginer alors, pourquoi je t’associe
à un Boa,
Celui qui marche sur le ventre et qui avale
ses victims tout entiéres
Après que la bataille terrible
est finie. Mais toi, fille d’Eve, tu n’est pas
Un serpant mais seulement sa proper cousine.
Dis moi, femme damnée,
Est ce que tu peux entendre toujours l’écho
de ces conseils maléfiques?
Cest bien curiuex, tu sais, par ce que quand
je suis allongé à côtè de toi
J’oublie toujours que tous les deux on ète
bannis du paradis terrestre!
O mon ange formé dans le néant jadis,
Sache bien que ta corps dans le pierre est la
seul lumiére
Qui éclaire pour moi l’ombre
ténébreuse.
Paris
2 000
Alessia
I will always remember when your almond
shaped eyes
With their fire Held me in their gaze for the
very first time.
Being a stranger to you then, I know I
merited their pitiless gaze,
Which almost crushed me.
So, you can imagine why I associate you with
the Boa,
The snake which crawls upon the earth
swallowing its
Victims entirely. But Woman, you are not a
serpent, merely
Its first cousin.
Tell me, lost soul, can you still hear its
evil council?
I am curious to know, as when I am lying with
you
I completely forget that we were banished
from paradise!
O my demon formed in the ancient night,
Know that your body amongst the stone, for
me,
Paris,
2000.
Haut-Médoc
Sa robe, longue et fine, montre bien ces
racines.
Elle touché profondement au dessous de la
terre,
Avec un mélange de caillaux, sable et d’eau.
Un arôme de bois, fruit et d’acool
M’envahit; je ne peux pas m’empêcher!
Je plonge... charnu, elle devoile ses jus...
Son corps caresse ma langue, mélangée
Avec l’oxygène... elle
me fait vivre.
Je l’avale comme un fou.
Rimbaud’s
Illuminations,
or the
Death of Books
This page is not made of paper,
For we do not even see it!
When the lead touches it
It touches air, infinity, sheer essence.
The words are not symbols or signs,
But rather the things themselves.
Search not for logic or reasoning,
But rather let the experience be totally
sensory.
The leaves will appear sonorous,
Like perceiving a wall of sound.
That’s it, let their force or shape guide
you,
Like a stone would your own hand.
Lose yourself in sheer being,
The momentous gravitational pull of sheer
presence!
Now, you see you are no longer reading –
At least not as you formally used to understand
the term.
However, there is a price to this game:
Expect more now, from all things.
Baudelaire
Sound is sense;
Close thunder twins
The apocalypse of the human heart.
After the murder of words,
Their incantation,
You are left feeling like an empty shell.
But, just as quickly
You can close the book, like a door,
And peace will be restored.
L’oubli
puissant habite sur ta bouche...
Expulsed now onto College Green,
As inconsequential as a louse;
Above the sky... a passing leviathan...
Yet, you are just as indomitable.
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