Total Pageviews

Wednesday, June 5, 2019

A Selection from The Dark Pool - first published by mgv2>publishing, 2015 - currently out of print




                                    Goldsmith reads while Burke observes
                                    and the genesis of the world
                                    coolly unfurls 






L’impossible
Pour Sandra Sineux




Pas seulement pour raconter des histoires,
Des voyages, des amours, des éprouves,
Des rêves et des fantasmes,
Mais pour essayer d’affronter la réalité
Et pour la prendre
Comme un objet,
Et en retour,
D’etre prise par elle,
Comme en s’appuyant
Contre un mirror qui reflète
Un autre millier de mondes possible.
Le besoin ne connait pas des limites.
Quand rien n’est define on doit, au moins,
S’occuper de sa santé.
Alors, envoyer moi les medicaments docteur
Car je vois rouges
Et mes oreilles bourdonnent
Après avoir lu le dianostic de l’éternel incurable.














Parly 2, Le Chesnay, 1993.



The Impossible
For Sandra Sineux




Not only to tell the stories of
The journeys, the loves and the many difficulties,
The dreams and the fantasies,

But to try and confront reality
And to hold it like an object
And, in turn, to be held by it.

Like leaning against a mirror
Which reflects back another
Hundred possible worlds.

Need knows no limits.

And when nothing is certain
One must at least look after one’s health!

So, show me the medicine Doctor
For I see red and my eardrums are ringing
After just having read the diagnosis
Of the eternally incurable.













Parly 2, Le Chesnay, 1993.


Liam




Bethléhmen, étoile de promesse
Dans l’oeil de l’enfant,
Sa tendresse, sa main, son sourire d’amant
Qui me regarde de l’autre côte du desert
De tous ces kilometres infortunes qui nous séparent.











L’idéal

Pour Caroline Minot




La femme est comme la vie;
Sa beauté est aussi terrifiante,
Sa force est son intelligence
Comme une corps de volupté.

Il faut la prendre comme la vie;
Cest le sang qui le dicte-
Toujours avec hônneteté,
Car sans elle vous n’être rien.

Ensemble, ca c’est ideal;
Quand lui se retrouve en elle,
Et elle sur lui, deux êtres epuisé,
Contents de mourir.










Cork, 1996












The Ideal
For Caroline Minot




A woman is like life;
Her beauty can be as terrifying.
Her force is her intelligence
Like a voluptuous body.
So, you must take her like life;
It is the blood which decides,
Always with honesty.
For without her, you are nothing!
Together then, that is the ideal;
W
hen he finds himself in her,
Or she on him, two appeased bodies,
Happy to die.




















Cork, 2016.




Blue




Entrent les amants; l’homme et la femme
Et tout ce qui les séparent.
Entre l’enfant avec sa dualité,
Né dans le tourment de l’amour.












Place du Louvre
Pour Emmeline Launay




L’odeur du jasmine transporté par le vent.
Les bruits sans cesse des voitures
Qui nous passons comme des vagues,
Les mots animés de mes voisines
Qui discutent de tout et de rien.
Le journal ouvert devant moi
Sur la table comme une femme.
Le carte postale que je viens d’envoyer.
Que des clichés en fait,
Aussi banal qu’un Perrier tranche
Sur la terrace d’un café.
Mais, dans le ciel le soleil est suspendu
Au dessous les toites du Louvre,
Et ca brûle comme une amante.
Et en dessous de nous encore
Le Metro fait tremble la terre
Comme un minotaure qui se réveille.















Paris 2000




Place du Louvre
For Emmeline Launay




The scent of jasmine blown upon the wind.
The constant wash of cars passing us in waves.
The animated words of my neighbours who discuss
Everything and nothing.
The newspaper opened before me on the table like a woman.
The postcard which I must send.
Only clichés, in fact.
As banal as a Perrier placed upon a café table.

But in the sky the sun is suspended
High above the roof of the Louvre
And it burns there like a lover.

While below us again
The Metro passes shaking the street,
Awakening the Minotaur. 

















Paris 2000


Alessia




Je me souviens toujours de tes yeux avec leur feu d’amande
On pris m’on esprit dans leur regard féroce pour la premier fois.
Pour toi, á l’époque dont je parle, j’étais un inconnu. Alors, j’ai bien mérité, je le sais, cet premier enlacement qui m’avait presque écrasé.

Tu peux imaginer alors, pourquoi je t’associe à un Boa,
Celui qui marche sur le ventre et qui avale ses victims tout entiéres
Après que la bataille terrible est finie. Mais toi, fille d’Eve, tu n’est pas
Un serpant mais seulement sa proper cousine. Dis moi, femme damnée,

Est ce que tu peux entendre toujours l’écho de ces conseils maléfiques?
Cest bien curiuex, tu sais, par ce que quand je suis allongé à côtè de toi
J’oublie toujours que tous les deux on ète bannis du paradis terrestre!

O mon ange formé dans le néant jadis,
Sache bien que ta corps dans le pierre est la seul lumiére
Qui éclaire pour moi l’ombre ténébreuse.
















Paris 2 000




Alessia




I will always remember when your almond shaped eyes
With their fire Held me in their gaze for the very first time.
Being a stranger to you then, I know I merited their pitiless gaze,
Which almost crushed me.

So, you can imagine why I associate you with the Boa,
The snake which crawls upon the earth swallowing its
Victims entirely. But Woman, you are not a serpent, merely
Its first cousin.

Tell me, lost soul, can you still hear its evil council?
I am curious to know, as when I am lying with you
I completely forget that we were banished from paradise!

O my demon formed in the ancient night,
Know that your body amongst the stone, for me,
















Paris, 2000.




Haut-Médoc




Sa robe, longue et fine, montre bien ces racines.
Elle touché profondement au dessous de la terre,
Avec un mélange de caillaux, sable et d’eau.

Un arôme de bois, fruit et d’acool
M’envahit; je ne peux pas m’empêcher!
Je plonge... charnu, elle devoile ses jus...

Son corps caresse ma langue, mélangée
Avec l’oxygène... elle me fait vivre.
Je l’avale comme un fou.





















Rimbaud’s Illuminations,
or the Death of Books




This page is not made of paper,
For we do not even see it!

When the lead touches it
It touches air, infinity, sheer essence.

The words are not symbols or signs,
But rather the things themselves.

Search not for logic or reasoning,
But rather let the experience be totally sensory.

The leaves will appear sonorous,
Like perceiving a wall of sound.

That’s it, let their force or shape guide you,
Like a stone would your own hand.

Lose yourself in sheer being,
The momentous gravitational pull of sheer presence!

Now, you see you are no longer reading –
At least not as you formally used to understand the term.

However, there is a price to this game:
Expect more now, from all things.




















Baudelaire




Sound is sense;
Close thunder twins
The apocalypse of the human heart.

After the murder of words,
Their incantation,
You are left feeling like an empty shell.

But, just as quickly
You can close the book, like a door,
And peace will be restored.

L’oubli puissant habite sur ta bouche...

Expulsed now onto College Green,
As inconsequential as a louse;
Above the sky... a passing leviathan...

Yet, you are just as indomitable.

No comments:

Post a Comment